Ils parlent de nous !
Merci à ProntoPro et, en particulier, à Denise PION, pour leur intérêt pour la profession et pour le Cabinet SAMBUIS AVOCAT !
Pour lire l'article, c'est par ici : De bonnes raisons de devenir avocat !
"“Plus jeune, je voulais devenir avocate clairement par envie de défendre les autres contre ce qui pouvait paraître des injustices. Aujourd’hui, au delà de vouloir toujours protéger les intérêts de mes clients, j’apprécie aussi la diversité de mon métier (j’apprends constamment et j’adore ça), la liberté qu’il offre aussi – surtout quand on est à son compte – ce qui permet, me concernant, d’adapter mon agenda et d’avoir d’autres activités à côté (je me suis mise à l’équitation, à la plongée, au ski de randonnée et au skating par exemple !) et de trouver, à ce titre, un certain équilibre”.
Maïthé SAMBUIS, jusqu’en 2015, travaillait pour des cabinets d’affaires (Sublet Dubourgeat, Ernst & Young et Taj notamment) ; aujourd’hui, elle a son propre cabinet. Elle intervient dans plusieurs domaines (en droit des affaires et en droit des contrats (de caution, de bail, de vente, de prestations, etc.)) et collabore, pour le reste, avec d’autres avocats voire d’autres professionnels (notaires, experts-comptables, huissiers, etc.).
“Si certains croient que le droit des affaires et des contrats tient plus du “business” que de l’humain, je pense qu’ils se trompent. Pour avoir aujourd’hui ma propre entreprise, je peux vous dire qu’on y consacre, quoiqu’il arrive, beaucoup de temps et qu’on y met beaucoup de soi. C’est cet aspect humain qui me plaît aussi énormément, d’avoir le sentiment de faire même indirectement partie de l’entreprise, de “l’équipe”, que mes clients ont suffisamment confiance en moi pour me confier leurs projets et/ou leurs difficultés et puis, en définitive, de chercher et de trouver des solutions”, nous a t-elle confié.
Quelles sont les valeurs que vous prônez pour assurer l’efficacité de votre cabinet d’avocat ?
J’essaie autant que possible d’être accessible et disponible pour mes clients. Je me suis rendue compte que le pire et la principale critique vis-à-vis des Cabinets d’avocats de manière générale, est le manque voire l’absence de réponse ou d’information sur leurs dossiers. Je fais donc en sorte que ce ne soit pas le cas me concernant. Ensuite, une qualité qui me semble essentielle en Droit, c’est l’humilité. Se reposer sur ses acquis sans continuellement vérifier la pertinence de ses actes et de ses connaissances, apparaît particulièrement dangereux compte tenu de l’évolution régulière de la réglementation. L’efficacité, à ce titre, implique aussi de savoir prendre le temps.
Quels guides pratiques et aide-mémoires utilisez-vous le plus dans votre métier ? Pourquoi les recommandez-vous ?
Je n’utilise pas tellement de guides pratiques et aide-mémoires ; je ne vois d’ailleurs pas vraiment à quoi cela pourrait faire référence dans mon métier. Bien sûr, j’ai une “to do list” et surtout un agenda pour éviter de manquer des dates impératives susceptibles d’engager la responsabilité professionnelle du Cabinet.
Pour le reste, les avocats sont soumis à une obligation annuelle de formation. J’ai ainsi été récemment formée comme médiateur à l’Université LYON 2 auprès de laquelle j’ai obtenu le Diplôme Universitaire de “Médiation” (en formation continue).
Je suis, par ailleurs, chargée d’enseignement en droit des sociétés et en droit des contrats à l’université LYON 3 et à l’INSEEC business school, ce qui m’oblige évidemment à actualiser mes connaissances dans ces domaines. À ce titre, je trouve l’adage “la meilleure façon d’apprendre est d’enseigner” plutôt vrai, me concernant.
Bien sûr, il y a aussi de nombreuses bases de données que j’utilise pour mes recherches comme Lexisnexis, Lamyline, Dalloz, Navis (Francis Lefebvre), Lexbase, Lextenso, etc.. Il m’arrive de croiser les informations de plusieurs de ces bases ou d’en privilégier une en fonction du domaine concerné (elles ont bien souvent leur(s) spécialité(s)). Je n’ai toutefois pas vraiment de recommandations à faire à ce sujet, d’abord, parce que ces bases sont généralement payantes, ensuite, parce que cela dépend évidemment de l’activité et de l’expérience de chacun.
Quels sont les avantages et limites de la résolution amiable en droit des contrats ?
Avant tout, je souhaite préciser qu’il n’y a pas un seul type de résolution amiable mais plusieurs avec des postures et des processus différents. Ensuite, je dirais que le principal intérêt, de manière générale, d’une solution amiable c’est d’éviter précisément une action en justice et donc de perdre du temps, de l’argent et de se soumettre à un aléa tant pour ce qui est de la décision qui sera rendue que pour son exécution. De plus, la résolution amiable peut parfois permettre de poursuivre ses relations avec l’autre partie et dans de meilleures conditions. À ce titre, elle doit à mon sens toujours être tentée et privilégiée dans un premier temps. C’est d’ailleurs le sens de la réglementation actuelle. Cela dit, les modes de résolution amiable ne sont ni automatiques, ni miraculeux. Cela coule de sens, il faut déjà que les parties soient d’accord, ne serait-ce que sur le principe mais aussi éventuellement sur la solution. Parfois, ce n’est pas le cas (car elles peuvent estimer, par exemple, qu’elles sont dans leur bon droit, que l’autre partie est de mauvaise foi, qu’elles ne souhaitent pas poursuivre leurs relations, etc.), auquel cas l’intervention du juge reste nécessaire.
Quels sont vos conseils et recommandations pour prévenir les litiges en droit des affaires ?
Ce sont des conseils de bon sens. D’abord, il faut que les engagements de chacun soient clairs et écrits. Autant que possible, il faut aussi essayer d’anticiper les problèmes qui pourraient survenir et les moyens de les résoudre contractuellement. Ensuite et en tout état de cause, il ne faut jamais faire l’autruche au risque sinon de passer pour quelqu’un de mauvaise foi et d’aggraver le problème : Vous allez avoir du mal à payer une facture à l’échéance ? Contactez votre fournisseur/prestataire, discutez-en avec lui, négociez éventuellement un délai de paiement. Un avocat peut d’ailleurs vous conseiller à toutes ces étapes, le plus tôt étant le mieux pour éviter le contentieux.
Un grand merci à Maïthé SAMBUIS qui nous a donné quelques informations sur son activité d’avocat. Si vous avez aimé cet article et que vous souhaitez en savoir plus, n’hésitez pas à faire un tour sur son site www.sambuis-avocat.com !"
SOURCE : www.prontopro.fr